Pour pouvoir exercer adéquatement l’ensemble de ses rôles, l’accompagnateur favorise avant tout un climat de confiance et de reconnaissance.
Il établit les règles propices aux échanges harmonieux et veille à l’engagement de tous.
D’attitudes stimulantes et encourageantes. L’accompagnateur sollicite les commentaires et l’implication de chacun, contrôle équitablement les droits de parole, reformule les éléments confus ou émotifs.
Il peut également remplir le rôle de médiateur lors de conflits et recadrer certains comportements inadéquats. Dans ce sens, il occupe un rôle qui s’apparente à celui de facilitateur au niveau des relations .
D’un code d’éthique qui encadre le discours lors des réunions et contribue à établir un climat de respect notamment en bannissant tout jugement critique inapproprié et en traitant de façon anonyme ou confidentielle les données et les situations analysées.
La rétroaction« Pour Wlodkowski et Ginsberg (1995), la rétroaction est l’information fournie à l’apprenant à propos de la qualité de son travail. » Lafortune, L., Les compétences professionnelles pour l’accompagnement d’un changement. P.197 positive et constructive. Avant tout, l’accompagnateur met en valeur les champs d’expertise et les forces du milieu. Il fournit régulièrement des rétroactions positives et constructives sur les choix pertinents, sur les savoir-faire efficaces, sur les commentaires et réflexions appropriés des participants. Il fournit des marques d’appréciation des efforts et des contributions de chacun, souligne les avancées et met en évidence le chemin parcouru. L’accompagnateur utilise systématiquement le renforcement positif.
Suite : Facilitateur
© CTREQ 2013 Auteurs : Marie-Martine Dimitri et Pierre Potvin. |