L'accompagnement vise à favoriser la mobilisation de l'équipe-école et le transfert des connaissances.

Pour ce faire, être à l’écoute du milieu s’avère essentiel et se traduit par des rencontres formelles et régulières dans le cadre desquelles les personnes concernées peuvent s’exprimer dans un climat de confiance et de soutien.

Ces rencontres donnent l’occasion au milieu d’exprimer tout son savoir et son savoir-faire. Ce partage est non seulement sollicité, mais il est également reconnu et pris en considération par l’accompagnateur. La dynamique d’échange et de partage de l’expérience ainsi que l’intégration de ces savoirs dans les pistes de solutions envisagées lors des étapes ultérieures renforcent chez chacun le sentiment de pouvoir agir et changer les choses.


C
omment réaliser l'amorce?

L’accompagnateur doit prévoir plusieurs rencontres d’amorce. Si l’accompagnateur connaît déjà le milieu, les rencontres d’amorce sont peut-être superflues.

Ces rencontres sont :

  • Une ou deux rencontres avec la direction et les membres clés de l’équipe-école;
  • Une rencontre avec les membres de la direction pour préparer celle du comité de pilotage.

La préparation, l’animation et la rédaction du compte rendu des rencontres d’amorce reviennent entièrement à l’accompagnateur.

Il s’assure que les discussions entourant chaque point à l’ordre du jour soient rapportées en détail dans le compte rendu. Ainsi, en plus de garder des traces des premières rencontres, le compte rendu permet de préparer la première rencontre de pilotage.


C
larifier sa position d'accompagnateur

Avant de chercher à clarifier les attentes du milieu, l’accompagnateur a tout avantage à préciser pour lui-même, sa position en tant qu’accompagnateur, ses rôles ainsi que la nature de son pouvoir. Il a tout avantage aussi, à préciser ses attentes vis-à-vis du milieu qu’il s’apprête à accompagner. 

École et Stratégies décrit sa vision de l’accompagnement à la section ACCUEIL/Fondements tandis que l’onglet FORMATION offre certaines animations sur les compétences et les rôles de l’accompagnateur.

Le site de Louise Lafortune se révèle également une source riche et pertinente sur le sujet.

Dans le cas où l’accompagnateur travaille au sein de la commission scolaire, plusieurs questions doivent être abordées avec son supérieur, telles que :

  • Comment le service d’accompagnement est-il perçu et offert au sein de la commission scolaire? Est-ce un service facultatif?
  • Quels résultats attend la commission scolaire de ce service?
  • Comment rendre compte de l’évolution de la démarche dans les écoles si ces dernières perçoivent l’accompagnement comme un service optionnel?
  • L’accompagnement est-il mené de la même façon dans chaque école dont l’accompagnateur a la responsabilité? Les écoles ont-elles toutes les mêmes besoins en la matière?
  • Peut-on envisager des accompagnements à géométrie variable?
  • Comment joue-t-on un rôle d’accompagnateur lorsqu’on a soi-même été membre de la direction d’établissement et souvent ancien collègue d’une direction d’établissement accompagnée?

Toutes ces questions influencent le travail de l’accompagnateur interne. Plus l’accompagnateur a une vision claire de sa fonction et de son mandat, plus il arrivera à créer une alliance avec l’école fondée sur les principes d’École et Stratégies et sur une approche de transparence.

Compte tenu du principe d’équité, qui consiste à offrir des services d’accompagnement aux milieux qui en ont le plus besoin, et de l’ampleur de la tâche des accompagnateurs œuvrant au sein des commissions scolaires, ces derniers pourraient se concentrer, chaque année, sur deux écoles prêtes à s’engager dans la démarche École et Stratégies.

Pour les autres établissements, des soutiens ponctuels pourraient suffire.

Ces clarifications apportées, l’accompagnateur planifie la première rencontre d’amorce.

Une semaine avant la rencontre, l’accompagnateur envoie :
  • la proposition de l’ordre du jour,
  • la liste des questions sur lesquelles il souhaite être informé.

Il invite les participants à en prendre connaissance et à lui faire part de leurs commentaires.

Différents outils peuvent soutenir l’accompagnateur dans la préparation et l’animation de cette première rencontre :

  • Les consignes générales de l’animation d’une rencontre type.
  • Un ordre du jour dont les principaux points correspondent aux grands titres de cette section et dont le plan peut être harmonisé aux besoins de l’accompagnateur. Selon le temps accordé à chacun de ces sujets, une deuxième rencontre peut s’avérer nécessaire.
  • Un ordre du jour commenté qui suggère à l’accompagnateur différentes questions selon les sujets abordés.
  • Une liste des renseignements à recueillir et à envoyer au préalable à la direction de l’école. Cette liste assure la disponibilité de l’information au moment de la rencontre. Selon son degré de connaissance antérieure du milieu, l’accompagnateur veille à son adaptation.
  • Un résumé de l’objectif, du contenu, des principes et des engagements liés à l’ accompagnement
  • Les objectifs de l’amorce : synthèse ;
  • Un tableau synthèse des différentes rencontres et de leurs objectifs. Ce tableau propose une vision à long terme qui permet à l’accompagnateur d’anticiper les étapes à venir.

Les objectifs de l’amorce sont :