Les déterminants de la réussite et du décrochage scolaires et les types d’élèves à risque

Depuis plusieurs décennies, les recherches sur la réussite, l’échec et le décrochage scolaire, ainsi que celles sur les écoles efficaces, les décrocheurs ou les élèves à risque de décrocher foisonnent à l’échelle internationale.

L’analyse de ces recherches ou des méta-analyses qui s’y rapportent permet d’établir la liste des caractéristiques des élèves décrocheurs ou à risque de décrocher d’une part, et des facteurs de risque ou de protection d’autre part.

Les différents déterminants énoncés dans ce texte sont issus principalement des sources suivantes : les publications de Potvin (2012) et de Lessard, Potvin et Fortin (2012); les références du guide de prévention du décrochage scolaire Y’a une place pour toi (Potvin et coll., 2007); les publications issues de l’étude longitudinale sur le décrochage scolaire pilotée par Fortin et ses collaborateurs (1996-2007); les documents publiés dans le cadre de la Stratégie d’intervention agir autrement (SIAA); le plan stratégique du MELS L’école j’y tiens! (2009); des recensions d’écrits sur les écoles efficaces (Gauthier, Mellouki, Bissonnette et Richard, 2005); les déterminants exposés par une équipe d’experts consultée par la Fondation Lucie et André Chagnon; les recommandations d’experts en décrochage scolaire dans le document The Institute of Education Sciences (IES) (2008).

L’analyse de ces travaux révèle un consensus sur les principaux déterminants regroupés en cinq grandes catégories, soit ceux liés à l’élève, à la famille, à l’école, à l’enseignant et à la communauté.

Les déterminants liés à l’élève

Au Québec, les données obtenues pour l’année scolaire 2009-2010 indiquent que 17,4 % des jeunes (soit 21,5 % des garçons et 13,6 % des filles) sortent de l’école sans diplôme ni qualification (MELS, 2011). Le fait d’être un garçon peut augmenter les possibilités de décrochage (Potvin, 2012).

Les difficultés scolaires qui se traduisent par un faible rendement dans les matières de base (lecture et mathématiques) représentent un autre facteur de risque très important1. De plus, certains élèves peuvent cumuler des retards importants associés à des échecs répétés (redoublement)2. Cette situation n’est pas étrangère au fait que ces élèves s’absentent plus fréquemment3, étudient peu et accordent peu d’importance à leur réussite, etc. Ils sont peu motivés et peu engagés sur le plan scolaire4. Il est maintenant reconnu que les difficultés scolaires, et plus précisément l’échec scolaire ou un rendement faible dans les matières de base, constituent le principal facteur prédictif du décrochage scolaire5.

Les problèmes de comportement extériorisés et intériorisés sont aussi associés au risque de décrochage scolaire. Parmi les problèmes de comportement extériorisés, mentionnons le non-respect des règles en classe, l’opposition à l’enseignant et l’implication dans des bagarres. Les élèves qui adoptent une telle conduite manifestent un manque d’habiletés sociales qui influence leurs relations avec les personnes qu’ils côtoient (parents, amis, pairs, enseignants, etc.). Les problèmes de comportement extériorisés contribuent indirectement au risque de décrochage scolaire en ce qu’ils favorisent des réactions négatives de l’entourage. Le faible rendement scolaire, qui s’en suit généralement, est à son tour un prédicteur du décrochage scolaire6.

Depuis les années 2000 environ, certains chercheurs7 documentent l’association entre le risque de décrochage scolaire et les problèmes de comportement intériorisés. On constate maintenant que les élèves qui présentent le plus de risques de décrochage ne sont pas seulement ceux qui perturbent le climat scolaire, mais également ceux qui vivent des difficultés parfois moins apparentes. Les comportements intériorisés peuvent se manifester par des sentiments de tristesse intense, de la dépression ou de l’anxiété. Il peut aussi s’agir d’élèves qui sont portés à se dévaloriser, qui entretiennent des cognitions négatives, ou qui sont dépendants ou retirés socialement.

Les déterminants liés à la famille

La situation socioéconomique précaire de la famille et les conditions qui lui sont associées (conditions de logements inadéquates, comportements à risque, inégalités en matière de santé, etc.) représentent des facteurs de risque fortement liés au décrochage scolaire8. Les parents dont la condition socioéconomique est précaire sont plus susceptibles d’être moins scolarisés ce qui constitue également une variable en lien avec le décrochage scolaire (la scolarité de la mère a plus particulièrement une incidence sur celle de ses enfants). Ces parents peuvent éprouver davantage de difficultés à accompagner et à aider leur enfant sur le plan scolaire (devoirs et leçons). De plus, ces parents sont parfois moins exigeants sur le plan des comportements et sur le plan scolaire en général, ils valorisent peu les études9. La défavorisation sociale peut également jouer un rôle négatif sur la relation parent-adolescent10.

La qualité du climat familial est aussi un facteur associé au décrochage scolaire. Le manque de cohésion et de soutien entre les membres de la famille, de même qu’un manque de supervision parentale des activités de l’enfant sont des composantes du risque ou de l’expérience du décrochage. Les adolescents qui n’ont pas une bonne relation avec leurs parents ont davantage tendance à obtenir un faible rendement scolaire. Il est reconnu que dans un environnement familial problématique, l’enfant peut difficilement s’engager dans son rôle d’élève et présente plus de difficulté à développer les habiletés et les compétences nécessaires au succès scolaire11.

Les déterminants liés à l’enseignant et à l’école

Le climat de classe, la relation enseignant-élève, la qualité des pratiques pédagogiques et le climat de l’école constituent des facteurs étroitement liés au phénomène du décrochage scolaire.

De façon générale, l’élève à risque entretient des relations négatives en classe, et à l’école en général12. Sa perception du climat de classe et des interactions avec les autres élèves est négative. En outre, il juge sa relation avec ses enseignants moins positivement et estime recevoir moins de soutien de leur part.

Par contre, la présence d’un enseignant disponible et compréhensif améliore l’adaptation du jeune aux défis scolaires et peut se révéler un précieux facteur de protection contre le risque de décrochage13. Ainsi, une relation maître-élève positive (attitudes bienveillantes, confiance de l’enseignant dans les capacités de l’élève, etc.) favorise la réussite de l’élève et joue un rôle de protection14. La qualité de la gestion de classe joue un rôle important dans la réussite de l’élève15.

Enfin, le climat socioéducatif de l’école qui réfère au climat scolaire (de relation éducative, de sécurité, de justice et d’appartenance), aux problèmes présents à l’école (violence, indiscipline, accessibilité aux drogues, etc.)16 et aux pratiques éducatives (systèmes d’encadrement et de reconnaissance, qualité de l’enseignement, etc.) est aussi un facteur de risque. Ce climat est influencé par le leadership de la direction de l’école et devrait favoriser la coopération entre la direction et les enseignants.17

On reconnaît qu’un bon climat favorise la réussite scolaire, tandis qu’un mauvais climat contribue à l’augmentation des difficultés vécues par les élèves.

En résumé, les principaux facteurs de risque de décrochage scolaire liés à l’élève lui-même sont : le fait d’être un garçon, les difficultés scolaires (le rendement dans les matières de base), les problèmes de comportement extériorisés et intériorisés; liés à la famille : la situation socioéconomique (défavorisation), le climat familial, tout particulièrement la relation parent-adolescent; liés à l’enseignant et à l’école : le climat de classe, la relation enseignant-élève et le climat socioéducatif de l’école.

Les interactions entre les différents facteurs de risque (les déterminants)

Les facteurs de risque du décrochage scolaire présentent une dynamique d’interaction qui nuance et précise, jusqu’à un certain point, le poids relatif de chaque facteur. Fortin et ses collaborateurs (2012) ont réalisé des analyses statistiques sur les données de leur étude longitudinale (Fortin et coll., 1996-2007) afin de vérifier les diverses interactions entre les facteurs de risque (voir la figure 1). Le modèle issu des diverses analyses établit le rendement scolaire (dans les matières de base) comme le facteur central directement associé au décrochage scolaire. Les autres facteurs de risque, par leurs interactions, contribuent à la faiblesse du rendement scolaire et, par voie de conséquence, au décrochage. C’est entre autres le cas du statut socioéconomique faible (défavorisation) qui contribue à la pauvreté des relations parent-adolescent de même qu’à des interactions négatives avec l’école (parents/école et élèves/école) pouvant favoriser un mauvais rendement scolaire. Une perception négative du climat de classe de la part de l’élève, ainsi que des interactions négatives à l’école, une relation enseignant-élève de mauvaise qualité, particulièrement sur le plan de l’attitude des enseignants et des comportements inadéquats de l’élève, ont un fort impact sur le rendement scolaire de l’élève et sur sa persévérance scolaire.

On arrive ainsi à constater que plusieurs facteurs de risque liés au contexte scolaire et à la famille jouent un rôle très important dans le processus du décrochage scolaire. L’accumulation de difficultés scolaires, personnelles et familiales sur une longue période de temps contribue à un faible rendement scolaire, ce qui, ultimement, mènera au décrochage (Fortin et coll., 2012).

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Les types d’élèves à risque

Durant les décennies 1970, 1980 et même 1990, on considérait les élèves décrocheurs ou à risque de décrocher comme un groupe relativement homogène qui se caractérisait surtout par des problèmes de motivation et d’apprentissage. Depuis les années 2000 environ, de nombreux travaux de recherche en éducation, en psychologie et en psychoéducation ont mis à jour une somme impressionnante de nouvelles connaissances sur les élèves à risque de décrochage scolaire. Ces recherches ont permis notamment d’analyser les différents facteurs de risque et de développer différentes typologies. Ces dernières permettent de mieux caractériser les élèves à risque, tout en nuançant, selon le cas, les facteurs de risque en jeu et ainsi mieux orienter l’intervention préventive.

Les types d’élèves à risque de décrochage au secondaire

Dans le cadre d’une étude longitudinale (Fortin, et coll. 1996-2007)18, l’équipe de chercheurs, Fortin, Marcotte, Potvin, Royer et Joly, (2006), a déterminé des facteurs de risque individuels, familiaux et scolaires, qui démontrent que les élèves à risque de décrochage présentent souvent des profils bien différents. Ces chercheurs ont élaboré une typologie de ces élèves qui comprend quatre types : les élèves peu motivés et peu intéressés, les élèves présentant un trouble du comportement, les élèves ayant des comportements antisociaux cachés et les élèves dépressifs.

Les élèves peu motivés et peu intéressés

Les élèves peu motivés présentent de bonnes performances scolaires et adoptent des comportements qui satisfont les attentes du milieu scolaire; les enseignants les perçoivent positivement. Cependant, ils sont peu motivés en classe et disent s’ennuyer à l’école. Au même titre que les élèves qui correspondent aux autres profils, ces élèves critiquent le climat de classe. Sur le plan familial, tout semble bien se passer. Toutefois, ces élèves estiment recevoir peu de soutien affectif de leurs parents.

Les élèves présentant un trouble du comportement

Les performances scolaires des élèves qui, aux yeux de leurs enseignants, présentent d’importants troubles du comportement sont très faibles. Ces élèves dérangent le climat de classe, s’opposent à l’enseignant, etc. Sur le plan familial, on constate un manque de cohésion, d’organisation, de communication et de soutien entre les différents membres de leur famille.

Les élèves ayant des comportements antisociaux cachés

La performance scolaire de ces élèves se situe légèrement sous la moyenne. Sur le plan comportemental, les enseignants ne rapportent pas de problèmes majeurs et perçoivent même ces élèves positivement. On parle de problèmes de comportement « cachés ». Cependant, ces élèves avouent se bagarrer, commettre des vols et du vandalisme, mais en catimini ou à l’extérieur de l’école. Ces comportements antisociaux n’attirent pas l’attention et les représailles. Sur le plan personnel, ces élèves présentent un niveau de dépression à la limite du seuil clinique. Sur le plan familial, ils rapportent d’importants problèmes : peu de cohésion et d’organisation, faible niveau de communication entre les membres de la famille, faible niveau de soutien affectif et de contrôle de la part des parents.

Les élèves dépressifs

Ce type d’élèves présentent des résultats scolaires dans la moyenne et sont jugés par leurs enseignants comme ceux qui présentent le moins de problèmes de comportement. Sur le plan personnel, ils affichent pourtant un niveau de dépression au-delà du seuil clinique. Les élèves qui répondent à ce profil sont aussi ceux qui évaluent leur dynamique familiale comme la plus problématique : ils font ressortir à la fois un manque de cohésion, de communication, d’organisation et de contrôle, en plus de ressentir peu de soutien affectif de la part de leurs parents.

Le lecteur trouvera sur le site du CTREQ (www.ctreq.qc.ca) différents outils d’intervention liés aux typologies d’élèves à risque, soit le Guide de prévention du décrochage scolaire « Y’a une place pour toi! » ainsi que le Logiciel de dépistage du décrochage scolaire (LDDS).

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2. Franklin et Streeter, 1995; Jimerson et coll., 2002; Potvin, Fortin et Lessard, 2005; Violette, 1991.
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4. Fortin, et coll., 2004; Gélinas, et coll., 2000; Janosz, 2008; Janosz et coll., 1997; MELS, 2009; Potvin, Fortin & Lessard, 2005.
5. Fortin, Marcotte, Diallo, Royer & Potvin, 2012.
6. Fortin et coll., 2012, 1999; Jimerson et coll., 2000; Larrivee et Bourque, 1991; MELS, 2009; IES, 2008; Potvin, Fortin & Lessard, 2005.
7. Particulièrement au Québec avec les travaux de Diane Marcotte de l’UQAM.
8. Gauthier, Mellouki, Bissonnette et Richard, 2005; MELS, 2009; Potvin, Fortin & Lessard, 2005.
9. CSÉ, 2009; Rumberger, 1995) et exercent une moins grande supervision (Potvin et coll., 1999.
10. Fortin et coll., 2012.
11. Fortin, et coll. 2012).
12. Fortin et coll. 2012.
13. Potvin et coll., 2006.
14. Bowlby & McMullen, 2002; CSÉ, 2009; Doré-Côté, 2006; Fortin, et coll., 2004; Fortin et coll., 2001; IES, 2008; Himreich et Théorêt, 1997; Pierce, 1994; Potvin, 2005; Potvin, Fortin et coll., Lessard, 2005; Potvin et Rousseau, 1993; Royer et coll., 1995; Violette, 1991.
15. Bennacer, 2000; Cossette et coll. 2004; Fortin et coll., 2001; Hattie, 2009; IES, 2008; Pierce, 1994; Potvin, 2001; Potvin et Fortin, 2001; Rutter, 1979, cité par Ouellet, 2009, et Deblois et Corriveau, 1994; Wang, Haertel et Walberg, 1993.
16. Janosz, Georges & Parent, 1998.
17. Gauthier, et coll., 2005; Jasnoz et LeBlanc, 1996; MELS, 2009.