Présélectionner l’étape de départ de l’accompagnement et
choisir le comité de pilotage

L’accompagnateur:
  • Invite les participants à présenter leur milieu;
  • Invite les participants à présenter le plan de réussite de l’école;
  • Établit avec les participants l’étape de la démarche appropriée pour commencer l’accompagnement;
  • Choisit avec les participants le comité en place le plus conforme au comité de pilotage souhaité.

Animation

La présentation de l’école et de son plan de réussite est le deuxième point à l’ordre du jour de la rencontre d’amorce.

L’écoute active de cette présentation permet à l’accompagnateur de se familiariserIl s’agit bien ici de se familiariser avec le milieu. Les différents outils proposés et leurs séries de questions sont offerts à titre indicatif afin que l’accompagnateur ait un bon aperçu des points à soulever au fil des rencontres.
Il serait inapproprié de poser d’emblée toutes ces questions.
avec :

À cette étape, il ne s’agit pas de mettre en évidence les différences et les défisExemple : Certains milieux peuvent être plus difficiles que d’autres à mobiliser. Ceci pourra orienter le choix stratégique des membres du comité de pilotage et des chantiers. Certaines directions peuvent être moins à l’aise avec des démarches participatives. Elles peuvent monopoliser le temps de parole, imposer davantage de solutions, etc. ni de trouver des solutions, mais plutôt de commencer à réfléchir à des stratégies pertinentes pour introduire progressivement les changementsExemple : Devant un nombre trop important de comités en place, l’accompagnateur peut, pour l’instant, demander comment cela est vécu, si le recrutement des membres est facile, si ces derniers sont satisfaits des travaux réalisés, etc. Les changements dans le cadre des comités pourront s’articuler autour de leur nombre, leurs mandats, leur mode de fonctionnement ou leur composition. à partir de ce qui est en place.

Cette rencontre permet aussi à l’accompagnateur de pressentir l’étape la plus propice à l’amorce de l’accompagnement. On peut prévoir trois scénarios :

  1. L’analyse de situation date d’un certain temps ou aurait besoin de données supplémentaires. Si elle est à refaire, l’accompagnement commence au début de l’analyse de situation de niveau 1;
  2. L’analyse de situation est suffisamment étayée ou encore l’école ne souhaite pas la refaire en profondeur immédiatement. Certains objectifs du plan de réussite sont assez bien définis et documentés et ciblent des déterminants prioritaires de la réussite. Dans ce cas, l’accompagnateur peut amener le milieu à les prioriser selon certains critères dont il est question dans la section sur l’analyse de situation de niveau 1, et amorcer la révision des pratiques qui s’y rattachent.
  3. L’une des pratiques soulève un questionnement particulier dans le milieu. L’accompagnateur peut envisager de commencer l’accompagnement à l’étape de l’analyse de situation de niveau 2Exemple : On accorde une grande importance à la diminution de l’absentéisme et le milieu veut mettre en place un nouveau système de gestion des absences. Par rapport à l’absentéisme, en a-t-on recherché les causes possibles (déterminé la fréquence des absences, les cas récurrents et les périodes où l’on relève les absences; mener des sondages visant à savoir ce que font les élèves durant leurs absences, etc.)? A-t-on réalisé l’étape de l’analyse de la pratique en place? (En quoi consiste le système de gestion des absences? Comment est-il appliqué? Y a-t-il des moyens de prévention mis en place?). Où en sommes-nous à évaluer les effets des moyens mis en place? L’amorce dans ce cas serait effectuée à la mise en place (ou à l’ancrage sur un comité déjà existant) d’un chantier sur le développement de l’assiduité ou de façon plus globale, sur le développement de la motivation ou de l’engagement scolaire. , s’il arrive à estimer la pertinence de cette pratique dans le contexte et d’en évaluer les fondements. Si tel est le cas, l’accompagnement d’un seul chantier peut suffire pour commencer. Cette façon d’amorcer la démarche par l’analyse d’une pratique en place peut être réalisée en parallèle avec la mise à jour de l’analyse de situation de niveau 1Commentaire : En effet, la mise à jour des données et les différents forages possibles viennent rarement remettre en question des objectifs tels l’évolution des élèves en français ou encore, le développement des habiletés sociales. Ce traitement des données vient plutôt préciser l’ampleur et la nature des difficultés ainsi que préciser les clientèles cibles. .

Lors de cette rencontre, l’accompagnateur expose ces scénarios et écoute les commentaires des participants. Ils déterminent ensemble celui qui correspond le mieux aux besoins du milieu.

Par la suite, l’analyse de ces scénarios est approfondie avec l’ensemble du comité de pilotage.

L’accompagnateur repère également avec les participants le comité de pilotage existant ou le comité qui s’en rapproche le plus. Le rôle de l’accompagnateur commence auprès de ce comité.

Clôture

L’accompagnateur:
  • Récapitule les éléments de discussion :
    • Le choix du comité de pilotage;
    • Le choix de l’étape à laquelle commence l’accompagnement
  • Évalue la compréhension de chacun;
  • Explique que cet échange sera repris avec le comité de pilotage et précise le choix de l’étape validée par le comité de pilotage et l’équipe-école.

Suite : Planifier la première rencontre du comité de pilotage